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La collection d’art de Bernard Tapie dispersée aux enchères

180 œuvres d’art d’exception accumulées pendant plus de trente ans par Bernard Tapie seront dispersées aux enchères le 6 juillet à Paris et en live sur Interencheres. D’un paysage d’Hubert Robert à un rare lustre d’époque Régence, cette collection décorait l’Hôtel de Cavoye, la résidence parisienne de l’homme d’affaires et ancien ministre.

A la politique, au sport et aux affaires, une autre passion animait le quotidien de Bernard Tapie, décédé en octobre dernier. A l’ombre de sa résidence parisienne l’Hôtel de Cavoye, ex-propriété d’Hubert Givenchy, l’homme « aux mille vies » a constitué pendant plus de trente ans une collection d’œuvres d’art d’exception. C’est ce que révèle la vente aux enchères publique baptisée « La collection Bernard Tapie, une passion française » qui se tiendra le 6 juillet à Paris et en live sur Interencheres, dirigée par Nguyen-Hong, commissaire-priseur au sein de l’étude Artus Enchères, mandatée par le Tribunal de Commerce de Bobigny dans le cadre de la liquidation judiciaire prononcée à l’encontre de Bernard Tapie.

Une vente judiciaire de 180 œuvres d’art estimées jusqu’à 400 000 euros

La collection rassemble 180 biens accumulés dès 1986 par Bernard Tapie qui, à l’aube des années 1990, comptait parmi les plus grandes fortunes françaises. Elle révèle l’attrait prononcé de l’homme d’affaires pour les arts des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Un paysage pittoresque d’Hubert Robert (1733-1808), estimé entre 300 000 et 400 000 euros,  y côtoie une commode à la grecque d’époque Louis XVI attribuée à Martin Carlin (1730-1785) (280 000 – 320 000 euros), un Triomphe de Neptune peint par l’artiste flamand Paul de Vos (1596-1678) (150 000 – 200 000 euros)  ou un lustre d’époque Régence attribué à André-Charles Boulle (1642-1732) (130 000 – 150 000 euros). Des témoignages intimes, plus récents, s’inviteront également à la vente, à l’instar du bureau de direction de Bernard Tapie, alliant l’acajou et l’acier chromé, une création imaginée par Hans Von Klier (1934-2000) autour de 1970 (1 500 – 2 000 euros).

Si les lots les plus prestigieux affichent des estimations à plusieurs centaines de milliers d’euros, de nombreux objets d’art seront accessibles autour de 100 euros, à l’instar de fume-cigares en ambre que l’on imagine aisément à la main de l’ancien ministre. A noter que la vente sera précédée d’une exposition ouverte au public du 3 au 5 juillet à l’Atelier Richelieu, situé au 60 rue de Richelieu dans le deuxième arrondissement à Paris.

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