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Salon des formations et métiers aéronautiques

Le Salon des formations et métiers aéronautiques (SFMA) du vendredi 03 au dimanche 05 février 2023, au musée de l’Air et de l’Espace – Aéroport Paris-Le Bourget

31e édition coorganisée par le musée de l’Air et de l’Espace.

Témoin de la conquête du ciel depuis plus d’un siècle, le musée de l’Air et de l’Espace ac- cueille le seul salon spécialisé sur l’ensemble des métiers de l’aérien.

Ces trois jours permettront aux visiteurs potentiellement intéressés par ce secteur de par- faire leurs connaissances sur les métiers de l’aérien, les besoins et les moyens d’y accéder. Ce sera, le temps d’un week-end, un vaste lieu d’échanges et de partage. Un lieu pour nourrir des passions et des rêves, voire de faire naître de nouvelles vocations.

Espace recrutement

Dans un contexte de reprise, la pertinence d’un espace recrutement lors du Salon des for- mations et métiers aéronautiques paraît pleinement justifiée. Cette possibilité de déposer son CV et de discuter avec des responsables de recrutement est une opportunité qui donne au SFMA une dimension sociale et économique plus affirmée. Il y a un an, une quinzaine d’entreprises nous avaient fait confiance pour être présentes sur cet espace dédié. La plu- part des responsables du recrutement ont apprécié cette forme de rencontre directe entre des candidats et des entreprises.

Le contexte

Une bonne nouvelle est intervenue en octobre : l’Organisation de l’aviation civile interna- tionale (OACI) a obtenu un accord historique de 193 États membres pour se fixer l’objectif zéro carbone à l’horizon 2050. L’OACI les enjoint à lui proposer des plans de réduction des émissions et à favoriser la recherche pour faire émerger des solutions technologiques et développer notamment le carburant d’aviation durable (SAF). Cet engagement s’aligne avec l’accord de Paris. Il intervient un an après l’engagement des compagnies aériennes à respecter cet objectif zéro carbone à l’horizon 2050. La décarbonation du transport aérien a franchi une étape, elle est désormais dans les mains des États, et plus seulement des com- pagnies.

Depuis la pandémie, les organismes internationaux surveillent le transport aérien et modé- lisent son évolution. Eurocontrol estime que son niveau d’activité approche à 90 % le niveau de 2019. Le transport de passagers résiste et le trafic fret est plus aléatoire. L’association internationale du transport aérien (IATA) vient de publier une enquête auprès de 500 diri- geants qui estiment que le transport est un contributeur majeur de leur réussite.

Les compagnies aériennes ont donc en partie repris leurs embauches liées à la fois à la re- prise de l’activité et aux départs en retraite. Ce besoin en pilotes est encore plus prononcé outre-Atlantique, Canada et USA. Chez ces derniers, l’attrait du métier de pilote a beau- coup baissé et donc la demande est forte. Cela permet aux compagnies de proposer des salaires particulièrement attractifs dans un timing nettement plus court qu’en Europe.

Entre reprise et départ des boomers à la retraite, les compagnies aériennes françaises doivent prévoir l’avenir et donc recrutent. La première d’entre elles, Air France, aura, depuis la reprise des vols après la crise sanitaire, recruté 700 pilotes d’ici la fin de cette année. L’année prochaine, ce chiffre frôlera le rythme d’embauches prévu avant la crise : soit près de 300 pilotes par an.

La compagnie Air France s’apprête à relancer sa filière de pilotes cadets afin d’inté- grer en formation de nouveaux aspirants pilotes. Le nombre de cadets recherchés est d’environ 80 postulants au moins pour la première promotion. Le processus de sélection n’a pas changé par rapport à la dernière saison. La filière est donc accessible sans expérience préalable de pilotage. Elle offre la possibilité à un public potentiellement diversifié de devenir pilote d’Air France : à la fois des passionnés d’aviation, mais éga- lement des pilotes ou des candidats de tous horizons. Les autres compagnies françaises cherchent aussi des pilotes. Une étude du cabinet Oliver Wyman montre clairement un dé- crochage entre l’offre et la demande qui, à l’horizon 2032, devrait se traduire par un besoin non solvable de 80 000 pilotes dans le monde, dont 19 000 pour la seule Europe. Depuis deux à trois mois, les responsables d’écoles ont très nettement senti un regain d’intérêt pour le métier.

La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) a donné quelques chiffres sur l’activité de fin de saison. Le trafic a été, en août, à hauteur de 87 % de celui de 2019, 85 % pour le mois de septembre. Sur Orly, le trafic est, par exemple, revenu à 100 % de celui de 2019. 2500 postes sont à pourvoir, selon la FNAM dans le transport aérien.

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