Fêtes de fin d’année : les conseils de la Fepem aux particuliers employeurs pour remettre leurs étrennes sans se tromper
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A l’approche des fêtes de fin d’année, il est courant de remercier une nounou, un aide-ménager ou un assistant de vie en lui remettant des étrennes. Mais sont-elles obligatoires ? Quelle somme offrir ? Comment les déclarer sans se tromper ? La Fepem, l’organisation socio-professionnelle représentative des particuliers employeurs, partage ses conseils pour remercier son personnel à domicile sans faire de faux pas.
Le versement d’étrennes n’est pas une obligation. C’est une tradition, héritée de l’époque romaine, qui s’est perpétuée au fil des années. Traditionnellement, les étrennes sont remises jusqu’au 15 janvier.
Le montant dépend des liens tissés et de la régularité du service rendu. Selon la Fepem, il est d’usage de donner à minima 50€.
Si l’employeur adresse des étrennes de faible valeur, il n’a rien à déclarer. Au-delà 1 500€, les étrennes sont considérées comme une prime exceptionnelle et celles-ci doivent être déclarées. Le salaire doit obligatoirement être payé par chèque ou par virement.
Si l’employeur déclare son salarié sur internet, sur le site www.cesu.urssaf.fr, il peut déclarer les étrennes comme une prime : une rubrique est désormais dédiée à cet effet. Pour une déclaration via www.pajemploi.urssaf.fr, il n’existe pas, pour l’instant, de rubrique dédiée. L’employeur devra ajouter lors de sa déclaration le montant de cette prime au salaire mensuel habituel.
Si l’employeur réalise la déclaration sur un volet social « papier », il devra convertir la somme en heures de travail.