En cette journée du black friday, lancement du « 1er baromètre iBanFirst sur les Européens et le commerce international »
Alors que black Friday est lancée aujourd’hui en France et suscite des interrogations, la FinTech iBanFirst, qui accompagne les entreprises faisant du commerce et des paiements à l’international, a décidé d’interroger plus largement les européens sur leur rapport au libre-échange.
Ce 25 novembre sont publiés les résultats du « 1er baromètre iBanFirst sur les européens et le commerce international » dans 5 pays, avec l’institut BVA.
Cette étude, menée auprès de 5 000 citoyens, aborde sans tabous les avantages perçus comme les défis du commerce international. L’étude révèle notamment que les européens voient dans le commerce un levier essentiel pour lutter contre la vie chère. Le rôle de paix est par ailleurs fortement associé au commerce international. Un libre-échange qui doit cependant, selon les européens et les Français, se réinventer pour répondre aux défis d’indépendance, d’équité et de sobriété.
Dans les détails
En ces temps de forte inflation, le commerce international est perçu comme un atout pour le pouvoir d’achat :
76% des Français estiment que grâce au commerce international, les consommateurs bénéficient de prix plus attractifs
Par ailleurs, 74% pensent que grâce au commerce international, les entreprises peuvent baisser les coûts de production et trouver de nouveaux marchés
Pour les Français, le commerce est un instrument de paix
78% des Français estiment que grâce au commerce international les pays créent des liens renforcés d’interdépendance et d’échanges
72% des Français pensent que le libre commerce au sein de l’union européenne favorise la paix entre les pays
63% des Français jugent que le protectionnisme accroit le risque de conflits entre les pays
Mais le commerce international doit aussi se réinventer et répondre à des défis majeurs
· Le défi de l’interdépendance
· 72% des Français jugent que la France devrait davantage exporter ses produits et services à l’étranger
· 79% des Français jugent que leur pays est trop dépendant des pays étrangers pour ses matières premières, son énergie et se produits vitaux
· Le défi de l’équité
· 69% des Français jugent que le libre commerce profite aux plus riches au détriment des plus pauvres
· 51% des Français pensent que les salariés sont plutôt perdants dans une économie ouverte
Enfin, les Français interrogés par l’enquête iBanFirst se déclarent favorables au maintien du commerce . mais pas avec tout le monde
15% des Français seulement souhaitent que leur pays réduise les échanges avec les autres pays de l’union Européenne
62% des Français en revanche souhaitent que leur pays réduise les échanges avec les pays du Golfe. Ce chiffre monte à 63% concernant la Chine.
Pour le fondateur d’iBanFirst, Pierre-Antoine Dusoulier, « cette enquête révèle un rapport des européens à la fois positif et exigeant vis-à-vis du commerce international. Le commerce doit se réinventer pour répondre aux défis de sobriété et d’égalité. Mais, comme les européens le réaffirment aussi, il est essentiel de ne pas casser les liens d’interdépendance et les fils qui nous unissent au-delà des frontières. C’est par le commerce que les pères de l’Europe ont construit un continent de paix. Et nous savons à désormais quel point cette dernière est fragile. »