Pour le CREDIR, l’inflation est un nouveau facteur d’épuisement au travail. Il faut agir pour mieux prévenir.
Cet article est réservé aux abonnés
→ Tous les articles du Quotidien des Entreprises en illimité
→ Accès à l'intégralité des archives
→ Un abonnement au magazine Entreprendre offert
Face à la montée des RPS (risques psychosociaux) dues à l’inflation, le CREDIR, un observatoire unique du monde du travail, propose des analyses et des solutions
L’inflation : un phénomène inconnu pour la quasi-totalité des Français au travail
2022 : prévision 6%
1992 à 2021 : très rarement au-dessus de 2%
1986 à 1991 : environ 3%
1972 à 1985 : plus de 6%, avec des pointes à 13%
On peut donc dire que seuls les Français qui travaillent depuis 37 ans ou plus savent comment se traduit l’inflation dans le quotidien du travail.
L’inflation : c’est quoi dans le quotidien du travail ?
Des fournisseurs qui vous imposent des hausses sans négocier. On a envie de leur dire « zut » ! Mais remplacer un fournisseur, c’est du boulot commercial, administratif, technique, etc. C’est remplacer des gens avec qui on travaille bien depuis des années. Et certaines hausses sont tellement énormes (énergie) qu’on a en plus l’impression de se faire avoir.
Des négociations salariales compliquées. On comprend les besoins des salariés car tout le monde est concerné. Mais on s’inquiète de ne pas pouvoir répercuter les hausses. On ne veut pas faire trop de hausses pour 2023 alors que l’entreprise a encore des bons résultats en 2022.
Des clients qui ne veulent pas entendre parler de hausses, surtout à 2 chiffres. Les menaces ne sont pas loin : « on va aller voir ailleurs ».
Les effets : au mieux du stress, mais parfois aussi de vraies angoisses.
Comme la plupart des professionnels n’ont jamais eu à discuter des hausses importantes, ils se demandent comment faire. Ils ne sont pas entrainés à gérer l’inflation. Annoncer +1 ou +2% à un client c’était facile. On craint qu’une hausse trop forte des prix de vente fasse perdre des parts de marché et demain des emplois. Et une hausse trop faible, c’est aussi une entreprise en danger si elle n’arrive pas à financer les hausses de salaires ou les hausses des fournisseurs.
Le stress de l’inflation + la fatigue des années COVID : un cocktail dangereux de RPS
Le CREDIR observe nombre d’entreprises où l’épuisement des équipes est préoccupant. Beaucoup sont surchargées, voire à la limite de craquer. Marre de ces bientôt 3 ans de crises.
Face à l’inflation, l’entreprise est en tension. Mais ce sont les humains qui risquent de trinquer non seulement dans leur pouvoir d’achat mais aussi dans leur qualité de vie au travail. Le pire c’est l’impréparation et la solitude.
Les solutions développées par le CREDIR pour lutter contre ce stress
C’est le moment de prévoir pour 2023 beaucoup plus d’actions autour de la pédagogie de la Qualité de Vie Globale. Pour éviter une épidémie de RPS, il faut notamment veiller à la santé (sommeil, suivi médicale, exercice physique, diététique).
Ateliers pour surmonter les épreuves personnelles et professionnelles, livres, notamment « 33 clés pour une période clé », hotline à l’écoute des professionnels en détresse, stages destinés à reprendre confiance, prévenir et sortir du burn-out… les solutions et outils évolutifs et adaptés, développés depuis 10 ans par le CREDIR permettent d’aider tous les professionnels à affronter les périodes difficiles et apprendre à rebondir.
75 ateliers, 3 livres, 83 stages, 500 stagiaires… sont autant de preuves de l’expertise et de la raison d’être du CREDIR.
À propos du CREDIR
Le CREDIR est une ONG spécialisée dans la prévention de l’épuisement et du burn-out qui travaille depuis longtemps auprès des entreprises pour aider leurs collaborateurs à dominer leurs difficultés, prévenir l’épuisement et à améliorer au quotidien leur Qualité de Vie Globale (QVG), aussi bien dans la dimension professionnelle que privée
Ainsi, depuis 10 ans, chaque mois, des professionnels viennent passer 3 jours de stage au CREDIR pour rencontrer une équipe interdisciplinaire, retrouver l’envie et diminuer leurs peurs.
Le CREDIR est probablement unique au monde par le volume d’informations recueillies sur l’épuisement et le burn-out. Son double regard, sur les individus en stage et dans leurs organisations, permet, telle une nouvelle technologie d’imagerie médicale, de percevoir le burn-out différemment et d’innover dans les modalités de sa prévention et de sa prise en charge.
L’Observatoire du CREDIR recueille des données quantitatives pour compléter les apports de la recherche qualitative dont il est spécialiste avec plus de 50 000 pages d’entretiens. C’est ce qui nourrit une grande puissance d’innovation et de publication (près de 75 thématiques traitées en ateliers vidéo et un livre par an, dont le dernier « 33 clés pour une période clé »).
En complément des prestations facturées aux entreprises qui ne suffisent pas à financer leurs actions et leurs recherches, le CREDIR fait appel à la générosité de chacun, entreprises et particuliers, sous forme de dons ou de mécénat, pour l’aider dans ses missions.